Une ombre qui glisse sur l'herbe... [Liiibre]

Une ombre blanche glissait sur l'herbe.
On avait l'impression qu'elle la survolait
tant son pas était léger et féérique.

Fantomatic Moon marchait tranquillement,
toute petite chatte qu'elle était...

Enfin !
Rain, et plus Rainbow avait considérablement grandit !
Maintenant,
c'était un vrai adolescent,
sa belle robe multicolore brillait intensément au soleil.
Il vit la chatte,
qui était son amie.
Rain fit un petit sourire,
pas aussi radieux qu'avant...
Le petit Rainbow que l'on connaissait n'avait pas changer que de prénom,
il avait changer physiquement ainsi que mentalement.
L'arc en ciel était devenu la pluie !

[ Tu la trouve comment, Fanto ? ]

J'avais grandi, moi aussi et était devenue une magnifique chatte dont le pelage blanc scintillait à la lumière de la lune éclairant l'herbe qui était passée de verte au jour à noire la nuit. Je sourit en te voyant et m'approcha de toi doucement, sans bruit. Seul un ronronnement de plaisir s'échappait du fond de ma gorge, exprimant ainsi le bonheur de te revoir à nouveau près de moi...

[Sa t'embêtes si je fais pareil ? "je" Parce kontre sa va pas plaire à Kiss, mais vu kelle fait plus de topic] Laughing

Je me focalisa sur toi.
Toi,
qui avait dus tant changer pendant tout se temps !
Le sourire qui se dessinait sur ma joue ne voulait pas s'effacer,
et je laissa échappé un miaulement.

[ Nan, mais de toute façon, je préfère écrire comme ça! ]

Je te regarda. Tu avais grandi toi aussi. Tu étais devenu beau
et... séduisant... Je miaula doucement à mon tour, mais avec une
voix qui avait changée, une voix qui n'était plus la mienne, une
voix qui tremblait un peu. Au fond de mon être, j'avais peur,
peur d'une chose que je n'acceptait pas. Je recula de quelques
pas...

Tu ne me reconnais plus ?
Je me demanda ce qui t'arrivais ...
Peut-être que j'avais trop changer à ton goût ?
Je n'étais plus le petit Rainbow
...
Etait-ce sa le problème ?
Guider par mon instinct,
j'avança d'un pas vers elle.
Elle
...
Qui semblait effrayé de ma présence
...

Je recula encore, non pas effrayée, mais triste. Je baissa les yeux et
fit volte-face pour m'enfuir dans la nuit, vers une rivière toute proche.
Je m'arrêtais longuement devant cette rivière puis sauta dedans et
nagea jusqu'à l'autre rive, avant de m'ébrouer et de me remettre à
courir, espérant brouiller mes traces après mon passage dans l'eau.
Je courais, je courais, je voulais à tout prix t'échapper, car j'avais
compris le sentiment qui s'était éveillé en moi et je savais que même
si tu m'aimais beaucoup, tu ne voudrais jamais de moi, chatte du clan
de l'ombre...

Si tel est ton souhait,
je te laisserai t'éloigner
...
Si tel est ton souhait,
je te laisserai m'abandonner
...
Mais si tel est mon souhait,
je repartirai te chercher
!
Tu dois déjà être loin,
bien que tu sois petite,
tu prends une grande place dans mon coeur,
que je veux que tu reprennes
!
Courir, courir, courir !
Appeler, appeler appeler !
Chercher, chercher, chercher !
Les branches fouettaient mon visage,
mais je m'en fichais,
toi seule me préoccupée !

Je crouais, courais toujours, mais mes forces commençaient à décliner.
Mais je n'avais plus qu'une envie: fuir, fuir très loin de toi, partir de ces
terres maudites qui m'avaient nourrie, bref, m'en aller à tout jamais!
J'entrais comme une forcenée dans un grand canyon et ralenti un peu l'allure,
zigzaguant entre les épais rochers. Bientôt, je fut prise dans un cul de sac.
Ne savant plus quoi faire, je m'assis, essoufflée, et, renfrognée, attendit le destin...

Non !
Sa ne se passera pas comme ça !
Je redoubla de vitesse,
et la colère et le sentiment indéchiffrable de te perdre
me fit sortir les cros et quadruplé ma vitesse.
Une branche me heurta de plein fouet,
je fus propulsé en arrière,
et attérit sur un rocher.
A bout de souffle,
je ne bougea pas,
la douleur de toutes mes plaies s'agrandissaient,
mais je me releva et retomba.
Je pris mes dernières forces pour te chercher !

Je ne bougeait toujours pas et même l'aube naissante n'aurait
pu m'arracher à la pierre froide sur laquelle j'étais couchée,
en boule. Je t'attendait, et ne cherchait pas à m'enfuir. J'avais
parfaitement conscience que m'enfuir ainsi était de la folie,
et que tu ne méritais pas ce sinistre traitement, mais je ne faisait
qu'obéir à mon instinct et à ma digninité.

Je respirais bruyamment,
j'arrivais à toute allure dans le canyon,
quand je tribucha sur un cailloux,
je m'écrasa contre le sol dans un bruit qui indiquait que la chute était rude.
Je te voyait,
tu étais si près,
juste au fond, là bas.
Mais moi, j'étais incapable de te rejoindre,
incapable de me relever.
Ce choix dépendait de toi maintenant,
uniquement de toi.

Je te vit tomber. J'eu envie de partir te voir, de te lécher,
de te dire ce que je ressentait, mais je fermât les les yeux pour
ne pas te voir et ne pas faire ce que je m'apprêtais à faire...

Finalement, je n'y tint plus, je bondis et courut vers toi.

Rain... Je, je... je suis désolée, je ne vouais pas t'abandoner...
mais je ne voulais pas que tu sache que que... que je t'aime.
Parce que je pense que tu est déjà avec une autre que moi...
Mais qu'est ce que j'ai fait ?!?...
J'éclatais en sanglots. Ce serais ma faute à présent, si tu mourrais.

Abouts de forces,
j'essayais de me maintenir éveillé pour voir ton si beau visage.
Celui que j'aimais tant voir souriait.
Mais ce que je vis,
c'était un visage couvert de larmes.
-Sa me fait plaisir ...
De savoir tout ça ... réussis-je à chuchoter.

Je cessa de pleurer et regarda autour de moi, essayant de dénicher une solution
pour te tirer de ce pétrin... Hélas, je ne voyais aucune solution à part une, qui serait
au moins efficace à te désinfecter tes plaies. Je me mit à lécher vite, telle une
experte, comme si j'avais fait ça toute ma vie, je me mis à te lécher tes plaies,
espérant que j'arrêterais le sang qui coulait. J'y parvins et poussa un miaulement
de joie, sans toutefois penser que le travail était fini. Je frotta ma tête contre la tienne...

M'aimes-tu ?

Je ne bougeais pas,
t'observais juste quand tu léchais les coulis de sang.
Puis,
cette question que tu venais de me posé me fit sourire.
-Je ne devrais pas ? chuchotais-je.

Je te sourit, puis dit d'un ton ferme mais joueur:

Au contraire, je t'y oblige!

Je rit doucement, presque sans bruit, puis m'allongea
près de ton corps muisclé et taché de sang...

Je posais ma tête contre la tienne,
fermais les yeux et humais ton odeur.
-De toute façon, je ne te laisserais pas choisir ... dis-je doucement.
Puis,
j'essayais de me lever,
mais mes blessures me brûlaient affreusement !
Je fis une grimace et retombais d'un coup.

» Tel une ombre se promenant . Libre*
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